Si on n’acquiert pas la capacité d’apprendre à travers nos erreurs, on est condamnés à les répéter toujours. Nous devons apprendre à reconnaître nos erreurs parce que, en faisant ainsi, elles nous purifient, nous libèrent, nous mûrissent. Elles nous obligent à regarder au-dedans de nous-mêmes, à nous mettre face à nous-mêmes et à démasquer nos parties malades, névrotiques, mauvaises. La fausse conscience de nous-mêmes doit mourir pour que nous puissions nous ouvrir véritablement à la vie, à l’autre, aux autres, parce que ce processus de démasquement n’est pas possible, il n’est pas donné à nos seules et uniques forces personnelles, mais il implique l’aide de l’autre, d’un tu qui interpelle.