La relation avec l’autre est basée sur la liberté, la liberté de ne pas juger, la liberté de devenir conscient de sa propre mortalité, de la nature humaine, surtout conscients de sa propre mission, de se propres charismes, soutenus par les vertus, en cherchant à réduire au minimum ses propres vices.
La demande sensée rend donc libres et conscients.
Et nous répondons: nous sommes en train de mourir seconde après seconde, chacun de nous acheminés, avec l’autre, mais seuls aussi, dans le parcours de sens pour réaliser la mission personnelle donnée par Dieu.
Dans cette réponse synthétique, nous trouvons l’essence et le but de la solitude, mais aussi l’essence et le but de la relation avec l’autre.
(Tiré de LA RELATION, p. 56,57. Valerio Albisetti. Ed. Paoline. 2012)