J’ai toujours écrit dans mes livres, publiés depuis vingt cinq années dans les éditions Paoline, en temps insoupçonnés, que le monde a été créé comme compagnon et ami avec lequel l’être humain est appelé à collaborer. Donc pas de domination ni d’exploitation, mais coopération et respect. Comme dans les rapports entre être humains ne doit pas y avoir de supériorité ou d’infériorité, mais de réciprocité et créativité. Le travail doit être basé sur la justice, en affectant donc les fruits de la terre au bien commun et en empêchant l’accaparement, indu et égoïste, dans les mains d’un petit nombre de personnes. Cette façon nouvelle et ancienne de concevoir le rapport avec le travail substitue au principe quantitatif du travail le principe qualitatif de la justice sociale.