Cette société éduque à ne pas être libres, mais absolutistes, dogmatiques, voilà pourquoi subrepticement et sans bruit oblige les personnes à devenir des individus seuls, pas en relation profonde, de cœur, avec les autres, elle les tient dans la peur, impuissants, afin qu’elle puisse remplir leur vide intérieur avec un lieu théorique, le dogme de l’immortalité, afin d’exorciser leur peur de la mort. Les citoyens, dans cette société, en effet, sont dirigés, au fond, par la peur. L’obligatoriété de la peur amène à des antidotes que la société construit et confie à des rôles, à des statuts, à des états d’âme, à des lois, où l’absolutisme, le dogmatisme, l’universalisme et le relativisme, élus à système, ont pour unique but de mettre chaque individu devant une vérité logique ou présumée telle, mais de toute façon indiscutable, source de certitudes. Où devant une fausse liberté de choix.