Je continue à écrire, vois tous mes livres publiés en Italie par « Paoline Editoriale », que les habitants du temps actuel se sentent seuls, vides, impuissants, ont peur et pour cela ils cherchent désespérément à se lier à un autre semblable. Mais aujourd’hui les liens durables ont disparu et ont été remplacés par des liens provisoires qui ne comportent pas d’engagement, ni de fatigue, ni de tensions ni de souffrances et surtout qui ne limitent pas la liberté. C’est pour cela qu’il est plus approprié de parler de connexions personnelles dont le modèle est le web, où les connexions sont uniquement à des intervalles plus ou moins longs, se font seulement sur demande et peuvent être interrompues selon son bon plaisir et sans aucune explication. Ce sont des relations rapides et faciles, de plaisir immédiat, sans fatigue.

Dans une pareille culture, désormais aimer n’est plus un art,  mais seulement un processus continuel de consommation qui produit des déchets sans cesse, où l’on ne s’aperçoit même pas que nous même nous sommes devenus des déchets