La personne, surtout aujourd’hui dans les sociétés très organisées et complexes, craint souvent de perdre le contrôle de soi même.
La personne, au cours du temps, a été habituée à se contrôler elle-même, et ceci est très utile pour vivre ensemble au niveau sociale, et c’est pour cela que la capacité d’autocontrôle est valorisée de façon très positive, elle est synonyme de bonne éducation, et enseignée dès les premières années de vie, mais elle est aussi la raison de l’hypocrisie très diffusée, à tous les niveaux, dans toute la société ; parce que exercer l’autocontrôle signifie réprimer toutes les impulsions désagréables ou nocifs à la vie en commun au niveau social.
C’est ainsi que les impulsions refoulées, vont être enterrées dans l’inconscient, et c’est de là qu’elles continueront à vivre et à produire des symptômes névrotiques. De plus, continuer à s’autocontrôler provoque un une dépense d’énergie psychique considérable, et l’augmentation de rigidité de l’égo. Mais sachant, par exemple, que la réalisation du désir devient possible avec un ralentissement du contrôle de soi, les personnes qui ont un fort autocontrôle vivront, la plus part, une vie froide, peu joyeuse, fermée.
Une vie privée des expressions et réalisations des émotions.
Une vie qui n’est pas de cœur.