Valerio Albisetti - Il viaggio della Vita

Dans ma vision, c’est d’ici, seulement d’ici, de la conscience de sa propre mortalité, qu’il peut commencer un chemin de conscience personnelle au niveau psychologique et spirituel, et le départ de toutes relations, de celle professionnelle à celle intime, affective. Pas d’autre. C’est exactement cette conscience commune qui amène à ne pas juger l’autre, mais à ressentir si lui aussi est en marche. De plus, la conscience de sa propre mortalité ne devient jamais arrogance,...

La relation avec l’autre est basée sur la liberté, la liberté de ne pas juger, la liberté de devenir conscient de sa propre mortalité, de la nature humaine, surtout conscients de sa propre mission, de se propres charismes, soutenus par les vertus, en cherchant à réduire au minimum ses propres vices. La demande sensée rend donc libres et conscients. Et nous répondons: nous sommes en train de mourir seconde après seconde, chacun de nous acheminés, avec l’autre, mais seuls...

Je dois dire que, arrivé désormais vers le déclin de mon existence sur terre, je ne comprends plus un rapport avec l’autre, d’amour ou d’amitié, qui ne s’ouvre pas à la reconnaissance et au respect de l’autre. Il est important, à ce propos, de s’interroger sur l’image que nous nous faisons de l’autre, parce que c’est de cette image que provient le type de notre relation. Aujourd’hui il n’y a plus personne que refuse totalement l’autre, qui veut l’effacer, on préfère, au...

En Italie il est sorti mon dernier livre « LA RELATION » Editions Paoline, dans la collection « Psychologie et Personnalité » que je dirige depuis 1990.

Aux lecteurs qui m’écrivent qu’ils ne se pardonnent pas de ne pas avoir été présents lors de la mort d’une personne aimée, je dis qu’à chacun de nous, lors de sa naissance, on lui donne son ange gardien qui l’accompagnera pour toute son existence et au moment de la mort. Il l’aidera à dépasser l’état physique, à le porter face à Dieu. Donc, même dans la mort nous ne serons pas seuls